Intro text

Savais-tu que l’expression créative libère des endorphines positives, comme l’activité physique ou la méditation? C’est vrai!  Lorsque nous jouons d’un instrument, chantons sous la douche ou dansons avec nos amis, nous éprouvons un sentiment d’appartenance.

La musique rend le monde moins solitaire et rassemble les gens en créant des liens là où on ne les attend pas toujours.

NewPlaylist

Écoute : Créer une communauté par les chansons

Qu’il s’agisse de chanter avec tes amis lors d’une escapade routière ou d’élever la voix dans une chanson de protestation, les chansons ont l’indéniable capacité de rassembler les gens.                            

Les chansons peuvent te rappeler ta famille et créer de nouvelles communautés grâce à des passions et à des intérêts communs. En explorant cette section, écoute cette liste de lecture composée de chansons qui ont uni les Torontois dans une histoire commune, une croyance partagée ou une cause puissante.

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GordQuote

La musique rassemble.
J’essaie d’aider à rassembler les gens dans tout ce que je fais.

— Gord Downey, The Tragically Hip
Identity Community Belonging

Lorsque Hart Massey a financé le Massey Hall en 1894, il l’a fait dans l’intention de réunir les Torontois pour apprécier la musique sous un même toit. À l’époque, la ville était connue sous le nom de « Toronto la bonne », où il y avait autant de règles sur ce qu’on ne pouvait pas faire que d’églises.

Le début de toutes les salles de musique de Toronto n’a pas été intentionnel. Comme le dit l’activiste urbaine Jane Jacobs : « Les vieilles idées peuvent parfois utiliser de nouveaux bâtiments. Les nouvelles idées doivent utiliser de vieux bâtiments. »  Beaucoup d’espaces créés pour la communauté avaient à l’origine un autre but.

The Concert Hall

888 Rue Yonge :
Du Temple maçonnique au Rockpile

En 1918, les francs-maçons ont construit une loge appelée le Temple maçonnique à l’angle de Yonge et de Davenport. Il est devenu par la suite le Rockpile, puis le Concert Hall, et il a accueilli  des concerts mettant en vedette presque tous les styles de musique: du rock précoce au punk, en passant par le new wave et le reggae. C’est également là qu’ont eu lieu les débuts de la scène hip-hop de Toronto, où Michie Mee et Maestro Fresh-Wes ont fait vibrer les foules. Il a également accueilli des collectes de fonds pour diverses organisations LGBTQ2+ en Ontario et, de 2008 à 2012, le prestigieux gala du Prix de musique Polaris.

"New ideas need old buildings"

Bienvenue au Concert Hall

Pour l’exposition Le son de Toronto, Heritage Toronto a créé un tour à 360 degrés de l’établissement maintenant connu sous le Concert Hall. Passe la porte, regarde aux alentours et découvre des histoires et du contenu supplémentaires!

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Vue extérieure d’une rue urbaine le soir, face à l’entrée voûtée d’un immeuble de cinq étages. Le bâtiment est éclairé par des néons qui mettent l’entrée en évidence.

À gauche de l’entrée se trouve une photographie historique de l’intersection montrant des lignes de tramway et de vieilles voitures.

De l’autre côté de la rue, on trouve un Canadian Tire et une station-service de style Art déco.

[Le hall] À l’intérieur, sept marches mènent au hall. Autour de la moulure de couronnement se trouvent des photographies de musiciens qui ont joué dans la salle. Au plafond se trouve un lustre avec des lumières rondes. Il y a des portes sur plusieurs côtés, mais la seule entrée ouverte est celle qui se trouve droit devant.

[La salle principale] La première vue est celle de la scène principale. La scène comporte deux niveaux et son plancher est noir. Des rideaux rouges sont tirés sur les côtés. Sur la scène, on peut voir les lettres ITRG et un escalier en colimaçon en fer forgé. La vue à 90 degrés à gauche de la scène principale montre des bureaux vitrés au balcon et un espace ouvert au niveau inférieur. Sur le mur de gauche se trouve une affiche avec le texte « THE ULTIMATE HIP HOP BATTLE: New York Invades Toronto » (LA BATAILLE ULTIME DU HIP-HOP : New York envahit Toronto) et qui décrit une bataille de hip-hop en quatre rondes : la bataille des rappeuses, la bataille des équipes, la bataille des DJ et la bataille de « human beatboxing ». La vue à 90 degrés à droite de la scène principale montre un mur de briques sur lequel sont peints les mots « The Concert Hall ». Sur le sol se trouve une photographie où une femme est cachée sous une table tandis que les gens applaudissent autour d’elle. La vue à 180 degrés à partir de la scène principale montre l’arrière de la salle et le balcon avec une rampe basse. Tu peux accéder au balcon.

[Le Balcon] Du balcon, la vue est plus large sur la salle principale et la scène du rez-de-chaussée. Il y a une variété de sièges, y compris d’anciens sièges de salle de concert, des bancs en cuir rouge et des canapés en cuir modernes. Le mur est orné d’une horloge qui ressemble à une antiquité moderne. La vue à 90 degrés sur la droite montre une affiche au mur sur laquelle on voit un fond jaune et une balle de baseball qui la traverse. Le texte se lit comme suit : « Feverpitch! A Gay Dance » avec des détails sur l’événement qui a eu lieu au Concert Hall le 4 septembre 1981. Il y a également un talon de billet de concert rose pour la danse de collecte de fonds SOAP sur lequel on trouve le dessin d’un cochon habillé en policier dans une baignoire pleine de bulles, qui recouvrent le mot « soap » (savon). Les détails de la soirée de danse sont écrits en dessous. Il y a un point d’accès à 90 degrés à gauche du centre du balcon.

[The Red Room] Cet espace très éclairé comporte trois lustres de style gothique suspendus au plafond. Il y a une série de chaises rouges au bord de la pièce sur une surface surélevée en bois. Droit devant se trouve une scène avec un fauteuil décoré rouge et doré à gauche et une batterie au centre. Devant la scène se trouve une photographie historique montrant un groupe de 11 personnes assises autour d’une table devant la scène. À 180 degrés de la vue centrale, une table de billard est prête à recevoir le premier coup de la partie. Il y a d’autres fauteuils rouges à l’arrière, de même qu’un balcon. 

From Yonge Street to Queen Street...

De Yonge Street à Queen Street...

Lorsque la province de l’Ontario a modifié les lois sur l’alcool en 1947, les restaurants et les tavernes, qui pouvaient désormais servir de l’alcool, avaient une raison de proposer des spectacles en direct. La scène musicale de Toronto a explosé : sur Yonge Street, une douzaine de lieux, comme Le Coq D’Or et la Colonial Tavern, ont ouvert leurs portes et Oscar Peterson, Archie Alleyne, Jay Douglas et d’autres y ont trouvé une communauté.

Un autre des premiers bars à cocktails de la ville, le El Mocambo, est devenu très apprécié des étudiants universitaires du quartier. Rendu célèbre par les Rolling Stones en 1977, il est devenu un pilier de la scène musicale marginale. L’icône féministe, Lorraine Segato, s’y est produite avec le Parachute Club et, au début des années 2000, le lieu accueillait chaque mois des soirées de rock ’n’ roll queer organisées par Will Munro.

Speakers Corner
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Découvre la boîte originale du Speakers’ Corner au 299 Queen Street West, le siège de MuchMusic. N’importe qui pouvait trouver jusqu’à 60 secondes de gloire à cet endroit en interprétant une chanson ou en disant ce qui lui passait par la tête.

Sur Queen Street West, d’autres communautés voyaient le jour. Dans les années 1980, la musique des Caraïbes a fait vibrer le BamBoo, tandis que, en face, Moses Znaimer créait une autre sorte de communauté, non seulement pour Toronto, mais pour tout le Canada. 

De 1984 à 2011, MuchMusic a généré un sentiment d’intimité entre ses VJ, ses artistes et le public, que ce soit dans leur salon ou à l’extérieur devant les studios du 299 Queen Street West.

...and beyond

Nous sommes maintenant fermement engagés dans l’ère des communautés musicales numériques, où les services de diffusion en continu coexistent avec les médias sociaux. De nouveaux espaces sont créés par des artistes comme The Weeknd, qui a lancé sa carrière musicale sur YouTube, ou le ténor autochtone post-classique, Jeremy Dutcher, qui a utilisé des cylindres de cire historiques de sa langue ancestrale dans son album primé, Wolastoqiyik Lintuwakonawa.                                                      

 Continue à faire défiler l’écran pour découvrir les histoires d’artistes et de lieux qui ont donné naissance à des communautés locales ou mondiales tout en appelant Toronto leur chez-soi.

Une photographie en noir et blanc d’un homme et d’une femme assis ensemble au piano à leur domicile. Le jeune homme, vêtu d’un complet et d’une cravate, sourit au premier plan, ses mains étant partiellement représentées sur les touches du piano. Sa sœur est assise à ses côtés. Elle est une jeune femme, également souriante, aux cheveux courts et bouclés, et elle porte une belle robe. On peut voir ses mains sur les touches du piano.

Oscar Peterson et sa sœur, Daisy Sweeney, jouent du piano, vers 1940.

Photographie de D.C. Langford avec l’aimable autorisation de Bibliothèque et Archives Canada

Oscar Peterson

Oscar Peterson

Né à Montréal de parents originaires des Antilles, le grand pianiste de jazz Oscar Peterson (1925-2007) s’est rendu à Toronto dans les années 1940 où il a fait ses débuts au Massey Hall en 1946.                            

Il a ensuite ouvert l’Advanced School of Contemporary Jazz pour accompagner les talents émergents de tout le continent.

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Archie Alleyne
Un homme portant des lunettes et une moustache se tient au-dessus d’une batterie. À l’arrière-plan, on voit une enseigne néon indiquant « Emerson’s Bar and Grill ».

Le batteur Archie Alleyne au Emerson’s Bar and Grill en 1988.

Photo d’Alan Dunlop, avec l’aimable autorisation des archives photographiques du Toronto Star.

Archie Alleyne

Après avoir vécu le racisme en tant que musicien noir sur la scène jazz florissante de Toronto dans les années 1940, Archie Alleyne (1933-2015) connaissait l’importance de la communauté et des occasions. Archie est un pilier de la Town Tavern et de la rue Yonge et on lui attribue l’influence qu’il a exercée sur plusieurs générations de batteurs de jazz canadiens.

Hey Bo Diddley
Nous pouvions jouer au Le Coq d’Or et, à côté, à l’Edison,
Bo Diddley ou Carl Perkins pouvaient jouer. Les portiers disaient :
« Montrez-moi votre carte
d’identité » et je répondais :
« Je joue avec Ronnie Hawkins », et ils nous laissaient entrer.

— Robbie Robertson à propos du Le Coq d’Or

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Le Coq D'Or
Cinq hommes en costume sur scène avec des instruments. On peut voir des spectateurs dans le coin inférieur gauche de l’image.

Ronnie Hawkins et The Hawks au Le Coq d’Or en 1963.

Avec l’aimable autorisation des bibliothèques de l’Université York, Clara Thomas Archives and Special Collections, fonds du Toronto Telegram

Le Coq d'Or

Le Coq d’Or, qui figurait parmi les dizaines de lieux qui bordaient la rue Yonge, est très fortement associé à Ronnie Hawkins (né en 1935).

Mentor d’innombrables artistes par l’entremise de son groupe The Hawks, Hawkins, ainsi que le propriétaire de la salle, William "Bill" Bulucon, ont plus tard ouvert un club de danse pour adolescents, le Hawks’ Nest, au troisième étage, créant ainsi un nouvel espace pour le jeune public et les artistes locaux.

El Mocambo stage fr

El Mocambo

À l’ouest de Yonge Street, près de Kensington Market, l’El Mocambo était extrêmement populaire auprès des étudiants de l’université de Toronto et du collège George Brown, situés à proximité.

Bien que plus connu pour l’apparition des Rolling Stones en 1977, « El Mo » a joué un rôle déterminant dans les styles de musique féministe, d’avant-garde et marginal au cours des dernières décennies.

La célèbre salle a également accueilli plusieurs personnalités politiques canadiennes de premier plan: Margaret Trudeau (épouse du premier ministre Pierre Trudeau) est venue voir les Rolling Stones jouer dans les années 1970. Pendant ce temps, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) de l'Ontario, Bob Rae, a bricolé les ivoires à El Mocambo dans le cadre d'un parti de la paix en 1984.

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Un homme d'âge moyen est assis à un clavier en train de chanter dans un microphone. Il porte une chemise à col et un pull. Derrière lui, un homme avec des lunettes de soleil joue de la guitare.

Le chef du NPD de l'Ontario, Bob Rae, joue du clavier lors d'un concert du Parti de la paix en 1984 au El Mocambo sur l'avenue Spadina.

Photo par Mike Slaughter avec l’aimable autorisation des archives du Toronto Star

Lorraine Segato
Un portrait de trois personnes, deux femmes et un homme. La femme à gauche porte un chapeau de soleil.

Le Parachute Club, 1984.

Photographe inconnu. Avec l’aimable autorisation des archives du Toronto Star.

Lorraine Segato et Le Parachute Club

L’auteure-compositrice-interprète et défenseuse de la justice sociale, Lorraine Segato (née en 1956), est une individualiste qui inspire le public avec son travail depuis plus de 30 ans.

Avec le Parachute Club, Lorraine a chanté à propos du féminisme et de la paix, s’inspirant des rythmes des Caraïbes.

Rise Up
We want heartbeat
We want madness to end, We want dancin'
We want to run in the streets
We want freedom to live in this peace

— The Parachute Club, « Rise Up »

Voir la traduction

Nous voulons faire battre les cœurs
Nous voulons mettre fin à la folie, Nous voulons danser
Nous voulons courir dans la rue
Nous voulons la liberté de vivre dans cette paix

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The BamBoo

Le BamBoo

De 1983 à 2002, le BamBoo était l’un des nombreux lieux d’art vivants de Toronto, influençant la musique, la mode, la politique et la cuisine.

Les propriétaires, Patti Habib et Richard O’Brien, ont créé une oasis où les musiciens pouvaient faire leur entrée sur la scène musicale et où les habitués pouvaient écouter la musique et découvrir les nouveaux goûts culinaires des nations insulaires du monde entier.

Une photo en noir et blanc d’un homme et d’une femme regardant l’objectif. L’homme porte une chemise hawaïenne et des lunettes de soleil. La femme porte une robe à fleurs et des lunettes de soleil. Ils se tiennent sur la terrasse extérieure d’un restaurant.
Les copropriétaires du BamBoo, Richard O’Brien et Patti Habib, au TreeTop Lounge, au-dessus du BamBoo, dans les années 1990. 
Avec l’aimable autorisation de Patti Habib

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Jackie Mitoo
Un homme avec des tresses rastas et une barbe fait face à l’appareil photo. Il porte un chapeau et il tient un journal. Derrière lui se trouve une rue large avec des magasins.

Jackie Mittoo sur Yonge Street, à Toronto, vers 1969.

Collection privée de Daniel Caudeiron.

Jackie Mittoo

Jackie Mittoo (1948-1990) a immigré à Toronto à la fin des années 1960 en provenance de la Jamaïque, où il avait déjà connu une carrière fructueuse en tant que claviériste et auteur-compositeur.

Comme de nombreux autres immigrants, Jackie Mittoo a contribué à l’essor de la scène reggae et ska dans un quartier du nord de Toronto qui s’est fait connaître sous le nom de Little Jamaica.

Michie Mee
Une femme portant une casquette de baseball rose et un haut bleu parle dans un micro.

Michie Mee se produit au Hard Rock Cafe vers 2011.

Photographie par Thom Payson

Michie Mee

La reine du hip-hop et du rap au Canada, Michie Mee, née en 1970, combine le reggae, le dancehall et le hip-hop pour créer un son unique.

En tant que première artiste canadienne de rap à signer un contrat avec une étiquette importante aux États-Unis, Michie a ouvert la voie aux artistes du rap du Canada et, surtout, aux musiciennes qui remettent en question les normes sociales et musicales en affirmant que, oui, les femmes artistes de rap et de hip-hop ont leur place ici.

Muchmusic

MuchMusic

En tant que première chaîne de vidéo musicale du pays, MuchMusic a apporté des talents variés dans le confort des foyers du Canada.

Le cofondateur Moses Znaimer a vu à la fois la valeur et l’occasion de créer un sentiment de familiarité avec les VJ de MuchMusic, car les jeunes téléspectateurs pouvaient se voir reflétés sur leur chaîne préférée.

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Écoutez le VJ George Stromboulopolous raconter les débuts de MuchMusic à l’occasion du 15ᵉ anniversaire de la chaîne. Avec l’aimable autorisation d’Ed Conroy, Retrontario. Remarque : Cette vidéo de tierce partie n’est pas sous-titrée.

Voir la transcription

[Extérieur du bâtiment de Citytv à Toronto, vue panoramique sur la rue et homme au micro parlant à la caméra. Des personnes se tiennent debout ou marchent derrière lui.]

Très bien! Le 31 août 1984 est devenu un jour d’infamie parce que c’est la date où MuchMusic a fait ses débuts sur les ondes. Au début, la chaîne jouait une sorte de musique artistique, mais la première vraie vidéo qui a joué [écran partagé avec le clip de Rush sur la gauche] était de Rush, « The Enemy Within ».

Et je m’en souviens bien parce que nous avons tous essayé de trouver un enfant riche du quartier qui avait le câble, [fin de l’écran partagé, retour à l’homme sur la rue] oui, c’est exact, le câble. Vous vous en souvenez? Et nous nous sommes précipités pour regarder MuchMusic et nous avons été très occupés puisque, quelques années plus tard, en 1986, MusiquePlus a été lancée, la chaîne francophone de MuchMusic au Québec.

Depuis, dans les années 90, il y a eu les États-Unis, la Finlande, Buenos Aires et, bien sûr, dans les années 2000, MuchMusic Malaysie... Tout cela est très bien, mais la réalité est que les gens ne s’intéressent qu’à la musique. C’est toujours une question de musique, une question de spectacles [l’homme montre le bâtiment de Citytv derrière lui] et, en son temps, ce bâtiment a vu sa part de merveilles.

[Zoom sur le bâtiment.]

Une femme sous une nappe sort sous les applaudissements de la foule.

Leslie Feist émerge de sa position sous une table du Concert Hall alors que son nom est annoncé comme la grande gagnante du prix Polaris 2012.

Photo de Dustin Rabin. Avec l’aimable autorisation du Prix de musique Polaris.

Will Munro
Portrait du visage et de la partie supérieure du torse d’un homme debout devant un miroir d’une salle de bain. Le dos de deux hommes debout devant des urinoirs se reflète dans le miroir.

Will Munro au El Mocambo en 2001.

Photographie par Martin Sorrondeguy

Will Munro

Will Munro (1975-2010) a brouillé les frontières entre ses nombreux rôles d’artiste, d’organisateur, de DJ, de promoteur de musique et de militant queer.

En utilisant la musique et d’autres formes d’art, Will a créé de nouveaux espaces pour que les gens soient eux-mêmes, sans distinction de sexe, de sexualité, de race ou d’âge.

Jeremy Dutcher
Un homme se tient sur la scène et regarde vers le haut en souriant. Il porte un maillot de sport avec le mot « Indians », un jean et des espadrilles. Derrière lui, une batterie, des guitares et des haut-parleurs sont installés. Plus loin, un grand écran affiche « JEREMY DUTCHER WOLASTOQIYIK LINTUWAKONAWA ». À l’extrême gauche, une présentatrice sourit au public.

Jeremy Dutcher est annoncé comme le lauréat du Prix Polaris de 2018 au Carlu, à Toronto.

Photo de Dustin Rabin avec l’aimable autorisation du Prix de musique Polaris

Jeremy Dutcher

Ténor d’opéra et compositeur de formation classique, chanteur et musicologue autochtone, Jeremy Dutcher, né en 1990, se réapproprie sa langue autochtone, le wolastoqey, afin de la garder vivante.

Par son travail, Jeremy décolonise les espaces musicaux du Canada et contribue à la renaissance de la langue et de la culture autochtones en aidant à revitaliser ce qui risquait d’être perdu.