Introduction

Dans les cercles musicaux des années 1970, l’Ontario n’était connu que pour une chose : « les gars de The Band ». Bien que le groupe s’était fait connaître pour sa musique Americana aux accents nostalgiques, une bonne partie de ses membres étaient originaires de la province.  

Le public torontois a d’abord connu le groupe sous le nom des Hawks au début des années 1960, lorsqu'il se produisait avec Ronnie Hawkins au Coq d’Or sur la rue Yonge. Cependant, le monde a fini par connaître ce groupe comme « le band » qui jouait avec Bob Dylan. Le nom est resté.  

The Band a connu un succès mondial avec ses propres chansons à la fin des années 1960, contribuant à l’avènement d’un nouveau son de musique Americana. Le groupe a influencé une myriade d’artistes, d’Eric Clapton à Wilco en passant par Pink Floyd. Il demeure l’un des groupes musicaux les plus influents du XXe siècle.

Une photo en noir et blanc d’une rue animée la nuit. Sur la droite, deux hommes marchent sur un trottoir devant des vitrines très éclairées. Des voitures les dépassent sur la rue. Au-dessus de la rue sont accrochées des lumières décoratives pour les fêtes. Au fond à gauche, un panneau lumineux annonce « Le Coq d’Or Tavern ».

La rue Yonge, au centre-ville de Toronto, dans les années 1960. La taverne Le Coq d’Or se trouve sur la gauche.

Bibliothèques de l’Université York, archives et collections spéciales Clara Thomas, fonds Toronto Telegram, ASC01221

Le rock and roll arrive à Toronto

Le rock and roll arrive à Toronto

À la fin des années 1950, la rue Yonge de Toronto était le théâtre d’une révolution musicale. L’ère des « big bands » des années 1940 étant révolue, un nouveau son était en train de s’imposer : le rock and roll. Au menu : des guitares électriques et un rythme très marqué. Pour entendre ce nouveau son, il n’y avait pas de meilleur endroit que Le Coq d’Or, où l’on pouvait voir Ronnie Hawkins et son groupe, les Hawks.

M. Hawkins venait peut-être de l’Arkansas, mais son groupe était principalement canadien. Il y avait le bassiste Rick Danko, originaire d’une région rurale près de Simcoe, le pianiste et chanteur Richard Manuel de Stratford, l’organiste Garth Hudson, puis Robbie Robertson de Toronto. Les membres de ce groupe étaient jeunes et enthousiastes, tous adolescents ou au début de la vingtaine.

Robbie Origins
Une photo en noir et blanc d’un homme jouant de la guitare. Il porte des lunettes et a une moustache. Il détourne le regard de l’objectif et regarde droit devant lui.

Robbie Robertson en spectacle avec The Band en Allemagne, en 1971.

Photo par Heinrich Klaffs; sous licence par l’entremise de Creative Commons

Robbie Robertson

Jamie (« Robbie ») Robertson, le futur guitariste principal du groupe, est né à Toronto en 1943 d’une mère mohawk et cayuga et d’un père juif. Il a partagé son temps entre le quartier multiculturel de Cabbagetown, à Toronto, et la réserve des Six Nations. C’est dans la réserve que son intérêt pour la musique est né : c’est là qu’il a appris à jouer de la guitare et qu’il écoutait la musique country et rock que jouaient ses voisins.  

À quinze ans, Robbie a fait la première partie de Ronnie Hawkins and the Hawks, un nouveau groupe rockabilly de l’Arkansas qui jouait à Le Coq d’Or, sur la rue Yonge. Ses talents pour la guitare et l’écriture de chansons lui ont valu une place permanente dans le groupe.

Écoute : Hey Boba Lou

Écoute : Hey Boba Lou

À la fin des années 1950 et au début des années 1960, le groupe Ronnie Hawkins and the Hawks alternait ses spectacles habituels au Coq d’Or et des tournées aux États-Unis. À l’époque, la vie n’était pas toujours facile pour les groupes de rock and roll, un genre qui était considéré comme une mode éphémère dans de nombreuses régions des États-Unis et du Canada.

Sur la route, Robbie Robertson a prouvé ses talents d’auteur-compositeur en coécrivant certains des premiers succès de Ronnie Hawkins and the Hawks, comme la chanson « Hey Boba Lou ».

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Levon and the Hawks

Levon and the Hawks

Au début des années 1960, les Hawks étaient à l’aube d’un changement. Ronnie Hawkins était un leader discipliné qui interdisait aux petites amies du groupe d’assister aux spectacles au cas où elles constitueraient une distraction. Frustrés par Hawkins, les Hawks ont décidé qu’il était temps de suivre leur propre voie.

Ainsi, les Canadiens Robbie Robertson, Richard Manuel, Garth Hudson et Rick Danko ont amorcé un nouveau chapitre, en compagnie du batteur des Hawks, Levon Helm, originaire de l’Arkansas.

Le nouveau groupe s’est produit sous plusieurs noms, souvent Levon and the Hawks ou les Canadian Squires. Ils jouaient aussi souvent qu’ils le pouvaient, souvent dans d’autres salles de la rue Yonge, comme la Friar’s Tavern, à quelques pas de l’endroit où leur ancien leader continuait de se produire.

Une affiche annonçant « Friar’s ’a Go Go » à la Friar’s Tavern. Des photos de danseuses sont affichées dans les coins supérieurs gauche et droit du prospectus. Au milieu de celui-ci, on voit cinq hommes en complet qui regardent l’objectif. Le prospectus les présente sous le nom de « Levon and the Hawks » avec les « Friars ’a Go-Go Dancers ». Il donne aussi des informations supplémentaires telles que « Pas de frais d’entrée, pas de minimum, tous les soirs à partir de 20 heures, sam. matin de 15 à 17 heures ».

Un prospectus annonçant un spectacle de Levon and the Hawks en 1965 à la Friar’s Tavern sur la rue Yonge.

Avec l’aimable autorisation de The Flyer Vault

La renaissance de la musique folk

La renaissance de la musique folk

Au début des années 1960, la musique folk a explosé en popularité aux États-Unis et au Canada. Ronnie Hawkins faisait peut-être du rock au Coq d’Or, mais à quelques pâtés de maisons au nord de là, le quartier Yorkville était le cœur de l’univers folk de Toronto. Là-bas, les cafés comme le Riverboat étaient pleins à craquer, car le public se pressait pour voir Gordon Lightfoot, Neil Young ou Joni Mitchell chanter, guitare acoustique à la main.

Aux États-Unis, Bob Dylan était la figure de proue de la renaissance du folk en 1965. Avec sa guitare acoustique, Dylan s’est fait connaîtrenpour avoir écrit des chansons folk telles que  « Blowin’ in the Wind » et « A Hard Rain’s Gonna Fall ». Ses chansons sont devenues des hymnes pour différents mouvements culturels et politiques, qu’on pense au mouvement pour les droits civiques ou à l’inquiétude suscitée par la menace nucléaire à l’époque de la guerre froide.

Écoute : Like a Rolling Stone
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Écoute : Like a Rolling Stone

Le destin de Bob Dylan a croisé celui des Hawks en 1965. Après avoir entendu le groupe jouer, Dylan les a embauchés pour être son nouveau groupe de soutien lors de sa prochaine tournée mondiale.  

Ce qui semblait au départ être la proposition d’une vie est vite devenu une dure réalité. Au cours de l’été 1965, Dylan a lancé une nouvelle chanson, « Like a Rolling Stone », qui proposait un son rock and roll purement électrique. L’abandon de la guitare acoustique et la participation d’un groupe ont été un choc pour les admirateurs de Dylan dans le monde de la musique folk. À preuve, la tournée mondiale de Dylan et des Hawks en 1965-1966 s’est révélée un désastre.

Les admirateurs et les critiques ont mal réagi à ce virage électrique.

A Thunderous Quintet

Dans la première moitié de la soirée, infiniment meilleure, M. Dylan a donné une agréable interprétation en solo de certaines des chansons pour lesquelles il est le plus connu. Dans la seconde moitié, il était accompagné du quintette tonitruant qui rendait pratiquement impossible de distinguer une seule ligne des paroles.

— The Times, critique du concert au Royal Albert Hall, le 27 mai 1966
The Band est né

The Band est né

Après la tournée mondiale désastreuse de Bob Dylan en 1965-1966, Dylan et les Hawks s’installent dans la petite ville de Woodstock, dans l’État de New York, pour récupérer. Dans cette ville, les Hawks, qui écrivaient des chansons et expérimentaient avec des mélanges de styles allant du folk au classique, se faisaient appeler tout simplement « The Band ». Le groupe a donc décidé que c’était le moment idéal pour changer de nom. C’est ainsi que The Band est né.  

Bien que The Band ait continué à travailler et à se produire avec Bob Dylan, leurs contrats conclus avec l’équipe de direction de Dylan leur conféraient une liberté inhabituelle. Ainsi, ils ont pu enregistrer un album indépendant, qui porte le nom de la grande maison rose dans laquelle ils ont écrit la plupart des chansons : Music from Big Pink.

Ce premier album, dont la majorité des chansons a été écrite par Robbie Robertson, a reçu un accueil dithyrambique lors de sa sortie en 1968. The Band était enfin sur les rails.

Le Toronto Star a fièrement proclamé que « le son clair, pur et masculin de leurs voix est quelque chose de spécialement canadien ». Ironiquement, leur musique a également été décrite ailleurs comme incarnant l’essence de « l’américanité rustique ». Dans tous les cas, le travail acharné et le talent de ce groupe étaient enfin reconnus.

Une photographie d’une maison à plusieurs étages. La partie supérieure est peinte en rose clair. Le bas, y compris le garage, est peint en blanc. Elle se trouve dans un cadre rural, entourée d’arbres.

Cette maison du nord de l’État de New York, connue sous le nom de « Big Pink », a inspiré le titre du premier album de The Band, paru en 1968, « Music from Big Pink ».

Photo par Johndan Johnson-Eilola; sous licence par l’entremise de Creative Commons

The Weight
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Écoute : The Weight

Les membres de The Band ont collaboré à la plupart des chansons figurant sur leur album Music from Big Pink, dont Robbie Robertson a signé la majorité des textes. L’album présente un mélange de genres musicaux qui en viendra à définir le son Americana de la fin des années 1960 et des années 1970.        

La chanson la plus connue de ce premier album était « The Weight ». Bien qu’elle ait atteint la 35e place du palmarès canadien et la 63e place aux États-Unis en 1968, cette chanson est devenue très populaire après que The Band l’a jouée en concert à Woodstock le 17 août 1969. Elle a ensuite été nommée comme l’une des « 500 chansons qui ont façonné le rock and roll » par le Temple de la renommée du rock and roll.

The Band

Avec la sortie de son deuxième album éponyme, The Band, en 1969, le groupe a continué à connaître un succès auprès de la critique. Il a atteint des sommets modérés dans les palmarès et est devenu le premier groupe de rock nord-américain à faire la couverture du Time Magazine en janvier 1970.  

Le groupe a finalement fait une tournée devant des foules enthousiastes. Ses premiers spectacles à Toronto en 1970 se sont vendus à guichets fermés deux soirs de suite. The Band s’est produit à Massey Hall, une salle où, quelques années auparavant, il s’était buté à un public folk en colère lors de la première tournée rock de Bob Dylan. Cette fois, le public et la presse se sont déchaînés positivement.  

En gros, la musique de The Band est silencieuse. Ils jouaient autrefois du rock dur qui rendait sourd. Ils ont maintenant un son modal syncopé et complexe qui, contrairement à la plupart des sons de rock, mais comme le jazz, exige une attention particulière qu’il récompense par un plaisir exaltant.

– Jay Cocks, Time Magazine, 1970

Une image de la une du Time Magazine. Des illustrations des visages de cinq hommes sont disposées verticalement sur un arrière-plan rouge. Le visage du bas porte des lunettes. Celui qui est au-dessus de lui porte un chapeau. À côté des visages, on peut lire les mots « The Band ». Le mot « Time » est derrière les visages les plus élevés. En haut à droite de la couverture, en diagonale, se trouve une bannière jaune sur laquelle on peut lire « The New Sound of Country Rock ».

Le groupe a fait la une du numéro du 12 janvier 1970 de Time Magazine. L’article « Down to Old Dixie and Back » de Jay Cocks aborde l’histoire et la formation de The Band et son nouveau statut en tant que groupe qui a contribué à définir le nouveau son Americana.

Illustration de Bob Peak, avec l’aimable autorisation de Time Magazine, 1970

The Last Waltz Text

The Last Waltz

En 1976, les membres de The Band se distanciaient, eux qui ressentaient les effets de près de 20 ans de tournées et de concerts constants. Robbie Robertson a cependant décidé qu’ils devaient terminer la dernière tournée de The Band en beauté. Le résultat? Un concert légendaire connu sous le nom de « The Last Waltz ».  

Tenu au Winterland Ballroom de San Francisco, le concert a réuni non seulement les membres de The Band, mais aussi leurs influences musicales et leurs amis comme Bob Dylan, Ronnie Hawkins, Ringo Starr et Van Morrison ainsi que leurs compatriotes Neil Young et Joni Mitchell.

Le réalisateur Martin Scorsese, lauréat d’un Oscar, a filmé l’ensemble du concert ainsi que des entrevues avec les musiciens. Paru en 1978, The Last Waltz est considéré comme l’un des meilleurs concerts jamais filmés.

Bien que l’intention de The Band était simplement de ne plus faire de tournées, son album Islands (1977), paru après le concert, a été le dernier à présenter la formation originale du groupe. Peu après, Robertson a quitté The Band pour entamer une carrière solo. Puis, en 1982, le membre Richard Manuel s’est suicidé à l’âge de 42 ans. Le groupe a continué à se produire et à enregistrer sans ces deux membres essentiels, mais n’a pas pu atteindre les mêmes sommets sans eux.

Watch: The Last Waltz

Regarde : The Last Waltz

Regarde la bande-annonce du film de Martin Scorsese The Last Waltz (1978), qui présente la dernière prestation de The Band au Winterland Ballroom de San Francisco, en 1976. En plus de The Band, le film présente des performances de Van Morrison, de Ringo Starr, de Joni Mitchell, de Dr. John et d’Eric Clapton. Le film commence par un avertissement : « Veuillez regarder ce film en mettant le volume au maximum! ». 

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"The Last Waltz", réalisé par Martin Scorsese, avec l'aimable autorisation de United Artists. Veuillez noter que cette vidéo de tiers ne fournit pas de sous-titres. 

Voir la transcription

Voix masculine : Le but est de garder ses boules sur la table et de faire tomber toutes celles des autres.

[Musique]

Levon Helm [chante] : When I get off of this mountain, you know where I wanna go.

Robbie Robertson [parle] : The Band est ensemble depuis 16 ans.

The Band [chante] : Oh, they don’t know the shape I’m in.

Robbie Robertson [parle] : C’est un mode de vie sacrément impossible.

The Band [chante] : And the sun ain’t gonna shine anymore.

Robbie Robertson [parle] : Je ne pourrais pas vivre en faisant 20 ans sur la route. Je ne pense même pas que je pourrais en parler.  

Voix multiples [chantent] : When I get over…

Robbie Robertson [parle] : Nous avons donné notre dernier concert, le dernier concert de The Band. Nous l’appelons la dernière valse.

[musique au piano]

Dr. John [chante] : Such a night. Such a night

Joni Mitchell [chante] : Why’d you have to get so drunk and lead me on that way? You just picked up a hitcher. Prisoner of the white lines on the freeway.

Van Morrison [chante] : Turn it up. Turn it up. A little bit higher, radio. Turn it up. That’s enough. So you know. It’s got soul.

The Band [chante] : If it ever is forgotten, sing it long and sing it loud. And come dry your eyes.

Bob Dylan [chante] : I’d buy you a diamond ring. I’ll buy you a wedding gown. Yes, I’ll do anything in this god almighty world, If you just let me follow you down.

Robbie Robertson [parle] : La route a pris beaucoup des grands. Hank Williams. Buddy Holly. Otis Redding. Janis. Jimi Hendrix, Elvis. C’est un mode de vie foutrement impossible.

[musique orchestrale]

Voix du narrateur masculin : The Last Waltz. Un film de Martin Scorsese.

Écoute : Coyote Dance
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Écoute : Coyote Dance

Après avoir quitté le groupe, Robbie Robertson a travaillé comme producteur de musique, a écrit des musiques de film et a connu une carrière solo bien accueillie. En 1994, il a lancé Music for The Native Americans, un album de musique pour accompagner le documentaire télévisé américain The Native Americans.

L’album est le fruit d’une collaboration entre Robertson et des musiciens de diverses Premières Nations américaines et canadiennes, collectivement connus sur l’album sous le nom de Red Road Ensemble.

En 2019, M. Robertson a reçu un prix du Temple de la renommée de l’industrie canadienne de la musique pour l’ensemble de ses réalisations ainsi que les clés de la ville de Toronto.

Once Were Brothers

Once Were Brothers

The Band a été intronisé au Panthéon de la musique canadienne (1989) et au Temple de la renommée du rock and roll (1994), en plus de recevoir un prix Grammy pour l’ensemble de ses réalisations (2008).  

En 2019, un nouveau documentaire détaillant l’ascension et l’influence de The Band en Amérique du Nord a été présenté au Festival international du film de Toronto. Réalisé par le cinéaste torontois Daniel Roher, Once Were Brothers: Robbie Robertson and the Band jette un nouveau regard sur l’histoire du groupe, en notant pour la première fois l’influence significative de l’ancienne femme de Robertson, Dominique Bourgeois, qui a vécu et collaboré avec le groupe pendant la réalisation de leurs albums influents.

Aucun groupe ne met plus l’accent sur le fait d’être plus grand que la somme de ses parties que The Band.

—Bruce Springsteen, Once Were Brothers, 2019

Une affiche de film portant le titre « Once Were Brothers » en grosses lettres rouges en haut au centre. En dessous, en noir, on voit les mots « Robbie Robertson and the Band ». Sous le titre, il y a plusieurs lignes de texte qui détaillent les noms des personnes interviewées pour le film, dont Bruce Springsteen, Eric Clapton, Martin Scorsese, Taj Mahal, Ronnie Hawkins, Bob Dylan et George Harrison. Dans le bas de l’affiche, il y a une photographie de cinq hommes, les membres de The Band, qui regardent l’objectif.

Affiche pour le film Once Were Brothers: Robbie Robertson and the Band (2019).

Avec l’aimable autorisation de Magnolia Pictures et de Magnet Releasing.

Explore à fond

Explore à fond

The Last Waltz. Réalisé par Martin Scorsese. United Artists, 1978. (film)

Levon Helm. This Wheel’s On Fire: Levon Helm and the Story of the Band. New York : William Morrow and Company, 1993.

Once Were Brothers: Robbie Robertson and the Band. Réalisé par Daniel Roher. Magnolia Pictures, 2019. (film)  

Robbie Robertson. Testimony: A Memoir. New York : Crown Archetype, 2016.